exposition «les 5 éléments – Opus 4 le Feu/le Métal» Du 14 janvier au 19 juin 2016 au Pôle Bijou Baccarat
inauguration 27 janvier 2016, 17:43![Exposition "les 5 éléments - Opus 4 le Feu/le Métal" Du 14 janvier au 19 juin 2016 - Pôle Bijou Baccarat:]()

La théorie des cinq éléments est une façon traditionnelle de décrire et d’analyser le monde. Pour l’Occident, elle a été fondée par les philosophes grecs (notamment Empédocle au Ve siècle av. J.-C.). Pourtant, des théories assez similaires existent aussi dans de nombreuses autres civilisations et tout particulièrement dans le monde asiatique. Elle est basée sur l’hypothèse selon laquelle tous les matériaux constituant le monde seraient composés d’un ou plusieurs de ces 5 éléments (Terre, Eau, Air/le bois, Feu et l’Éther/métal), en plus ou moins grande quantité et en réguleraient les principes de fonctionnement dans des cycles d’engendrement ou de destruction. Ce projet d’exposition se décline sur 2 ans, chaque élément étant présenté tour à tour …
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parmi les exposants : Annie Sibert, Anne Claustre, Nevin Arig, Béatrice Balivet, Catherine Sheedy (CA), Christine Borde, Donatienne Rammaert (AR), Felicie Colin, Heike Wanner (AT), Isabelle Azaïs, Marie Flambard, Marion Fillancq, Mia Maljojoki , Mira Spadijer , Nadine Sizaire, Sébastien Millot, Catherine Kingué

Terres de feu – Voyages immobiles
« Le feu, la brûlure du soleil sur des terres desséchées et arides, tout en ocres et fauves, le désert dévoré de chaleur. Le feu qui couve sous la terre. A travers mes voyages immobiles, faits de livres, de photos, d’images et d’imaginaire, de sensations et de souvenirs, j’ai travaillé à partir de laines jaunes, oranges, rouges… couleurs du feu. J’ai d’abord créé des surfaces tourmentées, comme consumées de chaleur, faites de failles, de crevasses, de reliefs… inspirées de volcans et de déserts. Ensuite, mes voyages m’ont entraînée, sans que j’y prenne garde, dans d’autres terres de soleil, d’abord chez les Masaï puis à Madagascar au milieu des étranges Tsingy Rouges.
Enfin, ces voyages m’ont ramenée vers la chaleur rassurante du feu qui brûle doucement dans la cheminée l’hiver et j’ai voulu ces bijoux légers, doux et chauds à porter. »
« Le feu, la brûlure du soleil sur des terres desséchées et arides, tout en ocres et fauves, le désert dévoré de chaleur. Le feu qui couve sous la terre. A travers mes voyages immobiles, faits de livres, de photos, d’images et d’imaginaire, de sensations et de souvenirs, j’ai travaillé à partir de laines jaunes, oranges, rouges… couleurs du feu. J’ai d’abord créé des surfaces tourmentées, comme consumées de chaleur, faites de failles, de crevasses, de reliefs… inspirées de volcans et de déserts. Ensuite, mes voyages m’ont entraînée, sans que j’y prenne garde, dans d’autres terres de soleil, d’abord chez les Masaï puis à Madagascar au milieu des étranges Tsingy Rouges.
Enfin, ces voyages m’ont ramenée vers la chaleur rassurante du feu qui brûle doucement dans la cheminée l’hiver et j’ai voulu ces bijoux légers, doux et chauds à porter. »

»Ce travail repose sur le matériau utilisé: la calamine.- La calamine, dans le milieu industriel de production de l’acier est considérée comme un déchet. Elle est également appelée «perte au feu». Cette calamine se forme lors du processus de réchauffage de l’acier, à très haute température, environ 1250°. Sous l’action combinée de la température et de l’air, une couche d’oxyde,
plus ou moins épaisse en fonction du temps, se forme alors à la surface de l’acier… Au travers du bijou je souhaite redonner de la noblesse et une certaine douceur à un matériau brut, qui, au départ, est considéré comme une calamité. »
plus ou moins épaisse en fonction du temps, se forme alors à la surface de l’acier… Au travers du bijou je souhaite redonner de la noblesse et une certaine douceur à un matériau brut, qui, au départ, est considéré comme une calamité. »

« Après avoir créé et exposé la collection Abysse, installé quelques pièces uniques dans un cabinet d’histoire naturelle, travailler sur l’élément FEU s’imposait comme une évidence pour Katherine Kingué. Elle présente aujourd’hui les FILLES DU FEU, des créations d’une autre dimension. Techniques réinventées, matières naturelles, chimiques ou inédites, qu’elle tisse, casse, colle, brûle, mélange, brode et rebrode, jusqu’à ce qu’elle en obtienne la quintessence : Pyromane, Luci, Sacrifices, Magma, les bijoux des filles du Feu. »
Nevin Arig – broche bleu orange
« Capture des couleurs dans le ciel, éclat de lumière du matin, goutes sur les jeunes feuilles, agréable fraîcheur d’un soir d’été… C’est comme ça que je définis le départ de mon travail. » Ses bijoux racontent une histoire et expriment ses pensées. Chaque pièce unique est le fruit du hasard et de l’alchimie des couleurs Il faut les toucher, les caresser… Nevin Arig les a créées pour illuminer la vie de tous les jours. Souhaitant offrir 1 moment de beauté et 1 concentration d’énergie positive dans un monde où tout est codé et classé par les traditions.

« Le feu fait partie de l’environnement du bijoutier. Il lui permet de transformer le métal pour lui donner des formes. Il lui permet de le modeler, de lier des pièces entre elles, de les solidariser de façon durable. Mais il est destructeur sʼil n’est pas contrôlé. Le feu, c’est l’embrasement, les formes pointues qui s’élèvent vers le ciel, le rouge, l’orange, le jaune, c’est le crépitement et le mouvement, la flamme amoureuse. Mais lʼaprès feu, ce sont des formes aplaties, des noirs, des gris, des matières creusées, boursouflées, noircies… délaissées. » Les pièces présentées par Anne Claustre ont un lien avec le « pendant », lʼaprès… et l’entre-deux. Paradoxalement, elles ne sont, pour la plupart, pas en métal. Préférant utiliser pour certaines pièces d’autres matières qui, par leur forme ou leur couleur, ont permis de mieux évoquer ces différentes étapes. »